GEORGE SAND
Contes d’une grand-mère

Texte intégral
Présentation, notes, annexes,
chronologie et bibliographie par Béatrice Didier
Éditions Flammarion, GF n° 1194, Paris, 2004,
512 p., 11 x 18 cm, 11,60 €.

À soixante-huit ans, George Sand invente, pour amuser et instruire ses petites-filles, une dizaine de contes merveilleux. Au dire de la grand-mère, la nature est un monde peuplé d’esprits, dans lequel, secrètement, les montagnes s’animent (Le Géant Yéous), les nuages chantent (Le Nuage rose), les grenouffles et les fleurs conversent (La Reine Coax, Ce que disent les fleurs)... Même les statues et les tableaux, dans Le Château de Pictordu, prennent vie... Autant de voix que seuls les enfants, véritables héros de ces contes d’apprentissage, peuvent entendre Emmi, le petit gardeur de cochon qui un jour disparaît après s’être approché d’un arbre réputé maléfique (Le Chêne parlant) ; ou encore le craintif Clopinet qui, fuyant son ogre de patron, finit par prendre son envol en se changeant en oiseau (Les Ailes de courage)...