Nous cherchons en vain dans quelle œuvre George Sand a écrit la phrase suivante :
« La nuée s'élevait lentement vers l'est et l'arc en ciel reflétait dans la Loire un pont sublime de l'onde au firmament. »
Nous vous serions très reconnaissants s'il vous était possible de nous renseigner sur ce sujet. Bien cordialement.

Réponse de Sylvie Veys

La citation exacte de George Sand est la suivante :

« Tandis que le jeune homme se réchauffait, car toute pluie d’orage est froide malgré l’été, le soleil reparaissait aux cieux assombris, la nuée s’envolait lentement vers l’est, et l’arc-en-ciel, répété dans la Loire, élevait un pont sublime de l’onde au firmament. »

Cette phrase est extraite du roman Le Compagnon du tour de France, roman socialiste publié par George Sand en 1840 (Référence exacte : SAND George, Le Compagnon du tour de France, Ratier, Paris, s.d., chapitre VIII du Premier Tome, p.70).
Le compagnon du tour de France, Pierre Huguenin, se rend à Blois pour y recruter d’autres compagnons qui l’aideront à restaurer la chapelle du château de Villepreux. Lorsqu’il arrive à Blois, deux « devoirs » du compagnonnage se disputent la ville. C’est à ce moment-là que s’insère cette citation.
Outre les informations précieuses sur le fonctionnement du compagnonnage au XIXe siècle, ce roman reprend également une thématique chère à George Sand : celle de l’amour qui abolit les classes sociales. En effet, ce récit est également l’histoire de l’amour entre la noble Yseult de Villepreux et le menuisier Pierre Huguenin, mais également entre la bourgeoise ennoblie Joséphine et l’artiste Amaury.

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