George SAND
TEVERINO
Préface de Martine REID
Babel n°437, Actes Sud, Arles, nov. 2003
11 x 17,5 cm, 270 p., 8 €.

Un jeune marquis, artiste de son état, décide de donner une leçon sentimentale à la femme qu’il aime sans le lui avoir jamais avoué. Cette leçon prend la forme d’une excursion de vingt-quatre heures en montagne, aux confins de la France et de l’Italie. Les protagonistes sont bientôt rejoints par un curé de campagne, une fillette charmant les oiseaux et un comédien italien sans le sou, Teverino, qui passe pour l’ami du marquis. On se promène, on mange, on se repose, on admire le paysage, on échange des propos sérieux ou badins sur l’art et le sentiment Les couples d’un jour se font et se défont, se cherchent et puis se trouvent, comme dans une comédie de Marivaux, comme dans un roman de Goethe.

Publié pour la première fois en 1846, Teverino appartient à une veine romanesque fantaisiste que le public d’aujourd’hui n’associe pas au nom de George Sand. Cette veine compte pourtant quelques romans d’une rare qualité qu’un fil discret relie aux oeuvres les plus connues. Aurore Dupin, connue en littérature sous le nom de George Sand, est née à Paris en 1804 et morte dans son château de Nohant en 1876. Auteur de très nombreux romans, de contes, de nouvelles et de pièces de théâtre, ardente républicaine, passionnée de musique et de peinture, mais aussi de botanique et de minéralogie, elle a occupé la scène littéraire pendant plus de quarante ans.