Centre des monuments nationaux
Domaine de George Sand
36400 Nohant
tél. 02 54 31 06 04
www.monum.fr

Domaine de George Sand

Nohant fait son cinéma
projections en plein air

Découvrez la troisième édition de « Nohant fait son cinéma » qui se déroulera dans la cour de la ferme du 2 au 6 août 2004. Année George Sand oblige, nous vous proposons de découvrir quatre films adaptés de quatre romans de George Sand et un film évoquant sa vie.

Dès 19h30 vous pourrez apporter votre pique-nique dans les jardins du domaine ouverts à cet effet.

Des extraits de textes de certaines préfaces de George Sand seront lus par la comédienne Hélène Phillipe, avant chaque projection.

Certains soirs des musiques traditionnelles du Berry accueilleront les spectateurs…
Cette réunion conviviale est une manière concrète de poursuivre la volonté de George Sand que sa maison soit un lieu chaleureux de rencontres au service de l’esprit et de la pensée.

Renseignements pratiques 2 août La ville noire (Jacques Tréfouel)
3 août La petite Fadette (Jean-Paul Carrère)
4 août George qui ? (Michèle Rosier)
5 août Mauprat (Jean Epstein)
6 août La mare au diable (Pierre Cardinal)
Ouverture des jardins à partir de 19h30,
projection à 22h dans la cour de la ferme

Tarif : 5 euros
Entrée libre pour les moins de 12 ans et les habitants de Nohant-Vic (sur présentation d’un justificatif)
Cette manifestation, produite par le Centre des monuments nationaux est subventionnée par la Région Centre, en partenariat avec Cinésites et la ville de la Châtre, avec le soutien de la société
Le Croquet de Charost.


• Le 2 août
La ville noire

Réalisation : Jacques Tréfouel, adaptation : Claude Brulé
France 1981 – 1h50
Avec Véronique Silver, Philippe Clévenot, Gérard Darrier

George Sand arrive en voyage à Thiers. Elle pénètre dans l’hôtel de l’Aigle d’Or accompagnée de l’actrice Bérengère et de Manceau. Elle visite la «ville basse» où vivent durement les ouvriers qui fabriquent des couteaux.
Cette rencontre avec le monde ouvrier qu’elle découvre donne naissance à un roman dont les héros sont un compagnon coutelier et une ouvrière de papeterie. Ce très beau film, outre l’évocation du roman «La ville noire», nous donne à comprendre la manière dont George Sand se nourrissait de la vie pour écrire son œuvre.

• Le 3 août
La petite fadette
Réalisation : Jean-Paul Carrère
France 1963 – 1h42
Avec Alain Franco, Elizabeth Wiener, René-Louis Lafforgue

George Sand place le récit dans la bouche du chanvreur qui, en Berry, conte des histoires à la veillée… Une histoire d’amour liée au charme des jumeaux Sylvinet et Landry. Après maintes péripéties et grâce à un héritage imprévu, Landry et Fadette pourront se marier et la jeune fille guérira Sylvinet en le forçant à regarder en face son propre destin. Là encore, la télévision, au temps de son âge d’or, a permis la mise en image des plus beaux romans de George Sand.

• Le 4 août
George qui ?

Réalisation : Michèle Rosier
France 1973 – 1h52
Avec Anne Wiazemsky, Jean-Gabriel Nordmann, Bulle Ogier

Ce film, tourné en 1973, est une véritable curiosité. Il propose la vie romancée de George Sand, ses rencontres avec Alfred de Musset et Frédéric Chopin, avec parfois des incursions contemporaines témoignant du climat des années soixante dix. George Sand est interprétée par Anne Wiazemsky dont ce fut un des premiers grands rôles au cinéma. Aujourd’hui, Anne Wiazemsky a troqué l’art du cinéma pour la plume. Elle est un des auteurs reconnus de notre époque. Ce long métrage est le seul à aborder la vie de la grande romancière.

Le 5 août
Mauprat
Réalisation : Jean Epstein, assistant : Luis Bunuel
France 1927 – 1h25

Tombée aux mains de ses brigands d’oncles, Edmée de Mauprat persuade son cousin Bernard de s’enfuir avec elle et de se soustraire à la tyrannie de ces brutes sans foi ni loi pour devenir un gentilhomme. Il accepte mais exige d’Edmée qu’elle se donne à lui pour la vie… Commence alors une cohabitation délicate et un apprentissage douloureux où le serment qui unit les deux jeunes gens les enferme dans des sentiments confus et des conduites contradictoires…
Pour accompagner les images de Jean Epstein et parce que George Sand vouait aux pratiques et aux instruments de musique populaire une véritable passion, les musiques traditionnelles donneront une ambiance juste et grave à cette œuvre cinématographique à l’univers souvent sombre. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de donner une interprétation passéiste et folklorique, mais bien de montrer à travers une création musicale originale que les musiques traditionnelles sont actuelles, vivantes et innovantes.

Composition : Daniel Langlois.
Musiciens : Daniel Langlois, Manu Tourny : cornemuses. Fredy Baudimant, Gérard Guillaume : violons. Sébastien Tourny : vielle à roue. Christophe Renaud : tuba.

• Le 6 août
La mare au diable

Réalisation : Pierre Cardinal, adaptation : Jean-Louis Bory
France 1972 – 1h26
Avec Jacques Gripal, Béatrice Roman, Julien Verdier, Andrée Tainsy et le groupe de danse «Les Gâs du Berry».

Resté veuf avec trois jeunes enfants, Germain est poussé par son beau-père à se remarier. Il part voir sa promise avec son fils aîné et la jeune Marie. Ils se perdent dans la forêt et passent la nuit au bord de la mare au diable…
Ce film, produit par l’ORTF, a été tourné dans la région de Nohant : bois de Chanteloube, à Bethenet, à Fougerolles et au Goudron près de Neuvy-Saint-Sépulcre…