à Paulin Girard de Vasson

[Nohant, 3 janvier 1875]

Mon cher enfant, nous vous retournons vos bons souhaits de nouvel an, ainsi qu’à Nannecy si charmante et à votre belle enfant. Que ce cher monde dure, voilà toute l’ambition de chez vous et de chez nous. Pour moi, ma vie et mon âme sont liées à l’existence de mes fillettes. J’espère que nous nous verrons quand le temps sera raisonnable.

Croyez en attendant, à ma sincère et constante affection.

G. Sand.

(George Sand, Correspondance, éd. Georges Lubin, t. XXIV, p. 189)