Madame Ruzan Mirzoyan est Professeur de français à l’Université d’Etat d’Erévan, et docteur ès-lettres. Elle a soutenu en 2006, une thèse intitulée :
George Sand et la résonance de son euvre dans la littérature arménienne.
(texte en arménien, 139 pages)
Elle nous a communiqué, sur la réception et l’influence de George Sand en Arménie, des informations que nous sommes heureux de reproduire ci-après.
Dans la sociéte littéraire arménienne c’est en 1871 que G. Tchilinkirian a traduit le roman de G. Sand Mademoiselle La Quintinie. En 1875 G. Mserian a traduit ses romans Leone Leoni, et Flavie. En 1882 a été traduit par E. Lalayants le roman Le nuage rose. Le nom du traducteur du roman Garibaldi est inconnu. Le roman Valentine a été traduit par Tsovak en 1930 à Athènes. Son premier roman Indiana a été traduit par N.Vartanian en 1990 à Erevan. Les traductions ont éte accompagnées par les introductions où étaient présentées la vie de l’écrivain ainsi que ses oeuvres.
L’influence de G. Sand a été très grande sur la première romancière arménienne Srbouie Tussabe. Ses contemporains l’avait surnommée la George Sand de l’Orient. Ses trois romans décrivent l’état des femmes dans la societé arménienne en Turquie. Elle a essayé de trouver la cause de la situation d’esclave des femmes. Elle croyait que c’était la société, les coutumes, qui en étaient coupables. Pour améliorer la vie des femmes, elle proposait aux femmes d’étudier, de travailler, ce qui leur permettrait de vivre indépendamment.