La Compagnie Bains Publics
5, rue de l’Hôpital Saint-Louis
75010 Paris
Tel : 01 42 29 69 66
e-mail : ef-ka@club-internet.fr

propose une lecture-spectacle avec accompagnement musical (piano) :

Vive la vie d’artiste, notre devise est liberté !

Ce spectacle est conçu à partir de la Correspondance de George Sand, l’idée étant de brosser un portrait de cette femme un peu différent de l’image qu’ont la plupart des gens « auteur romantique, femme scandaleuse par ses liaisons, auteur de romans rustiques » et donc montrer son engagement, affectif, amical, littéraire, et bien sûr politique et social.
La musique était une présence évidente pour compléter ce portrait. Ce spectacle s’adresse à un public restreint (petits lieux, bibliothèques, appartements…)

Nous présentons notre spectacle les 23-24 et 25 janvier 2004 à Clermont-Ferrand au Petit Théâtre de Vallières et le 20 Mars 2004 à la Médiathèque André Malraux à Ermont (95).

En octobre 2004 :
version du spectacle avec bande-son (piano) : le 5 à 19h à la Bibliothèque du Palais-Royal (Paris 5e), le 8 à 20h30 à la Médiathèque Jacques Duhamel (Le Plessis Trévise, 94), le 16 à 15h à la Bibliothèque Fessard (Paris 19e), le 23 à 14h30 à la Bibliothèque Amélie (Paris 6e).
version avec pianiste : le 13 à 20h30 à Salle Chopin du Centre Saint Vincent (Herblay, 94).

Note d’intention

1832, Aurore Dupin devient George Sand

Tout un programme, articulé autour de trois moments clés :
1831 arrivée à Paris de Madame Aurore Dupin, baronne Dudevant et début dans le journalisme “vive la vie d’artiste !”, elle s’intègre avec succès au monde littéraire.
1836, Aurore divorce et reprend enfin possession, juridiquement, de son domaine de Nohant.
1848, vive la république ! les têtes pensantes du gouvernement lui demandent conseil, mais la révolution tourne court et George Sand regagne Nohant “écrire encore, écrire toujours…”.

2004, bicentenaire de la naissance d’Aurore Dupin, plus connue sous le nom de George Sand

Pour cette occasion, il nous a paru intéressant de dépoussiérer l’image de cet écrivain que nous transmettent généralement nos manuels scolaires : une femme écrivain, aux amours tumultueuses, habillée en homme et fumant la pipe dans les salons et paradoxalement les œuvres étudiées restent les “romans rustiques” écrit dans la dernière partie de sa vie.
C’est oublier un peu vite l’œuvre “d’avant le Berry” : ses romans bien sûr, imprégnés de romantisme social, mais aussi ses écrits politiques, ses articles de journaux, et bien sûr sa correspondance.
C’est oublier un peu vite que vivre de sa plume, pour une femme, au XIXème siècle et afficher ses convictions politiques, humaines, affectives n’était sûrement pas la tâche la plus facile, même s’il s’agit d’une femme extraordinaire.
C’est oublier un peu vite qui était cette femme, amie des grandes signatures de la création littéraire, picturale, musicale de son siècle (séduisante, écrivain de talent, gestionnaire et femme d’affaires, mère et grand-mère attentive, amante passionnée, amie généreuse et fidèle, curieuse de la vie des autres, curieuse de la vie tout simplement).

Nous souhaitons donc à travers des extraits de sa correspondance tracer le portrait de celle qui ne choquait pas tant parce qu’elle fumait la pipe, mais parce qu’elle affichait ses convictions, s’engageait pour la liberté et bousculait un XIXème siècle bourgeois et conservateur où les femmes, étaient soigneusement tenues à l’écart.
Il semblerait que sur bien des points, le XIXème siècle ne soit pas révolu et qu’une George Sand aujourd’hui …

Nous avons choisi la correspondance comme matériau, car ce type d’écrit, notamment chez George Sand, garde toute sa spontanéité et sa sincérité, ses lettres ne sont pas a priori destinées à être publiées, et nous dévoilent vraiment la personnalité de leur auteur, ainsi que celle de ses correspondants.
Nous n’avons pas la prétention de faire un portrait exhaustif de George Sand le personnage est bien trop riche et notre spectacle bien trop court pour cela, mais nous désirons avant tout réveiller la curiosité des spectateurs et leur donner envie de redécouvrir cette femme hors du commun.

Compagnie Bains Publics
5, rue de l’Hôpital Saint-Louis – 75010 Paris
Tel : 01 42 29 69 66 – e-mail : ef-ka@club-internet.fr

BAINS PUBLICS est une jeune compagnie créée en Septembre 2002 (Association loi de 1901).

Faire partager son plaisir des mots, de la littérature, par la découverte d’œuvres d’auteurs contemporains, ou plus anciens mais aux problématiques toujours actuelles, et surtout par la rencontre et l’échange avec le public (lectures-rencontres, animation d’ateliers enfants et adultes), tel est son projet.

Son spectacle FERDINANDO d’Annibale RUCCELLO* dans une traduction d’Huguette HATEM est sa première création.

FERDINANDO a été présenté à Paris, au Lucernaire, à l’Espace Jemmapes ainsi qu’au Festival des
Bonimenteurs organisé en Octobre 2003 par le Théo Théâtre.

* Annibale Ruccello fait partie de ce que l’on a appelé “la nouvelle vague du théâtre napolitain”, le théâtre après Eduardo” (Eduardo De Filippo, disparu en 1984).

FERDINANDO d’Annibale Ruccello
Traduction d’Huguette Hatem.
Mise en scène Françoise Kovacic,
avec Martine Reinbold, Anna Collin, Samuel Debure, Benoit Bidaut.

1870, la baronne Clotilde s’est retirée du monde dans son palais, aux environs du Vésuve, avec Gésualda une cousine pauvre. Le curé du village, seul lien avec l’extérieur, vient quotidiennement leur rendre visite.Tout semble immuable lorsque, souffle de vie, arrive Ferdinando, le neveu, l’ange providentiel et tous succombent à son charme. Mais est-il un ange ou un démon ?
Un huis clos sur la fin d’une époque, les haines endormies se réveillent et l’amour bien sûr qui fait croire à une nouvelle jeunesse, au changement. Si tous les personnages sont terribles et condamnables, ils sont de toute évidence perdus dans une époque en mutation qui les dépasse, l’avenir sera-t-il meilleur que le présent … le futur doit-il faire table rase du passé ?
« Qui n’a pas de passé, n’a pas d’avenir » dit Clotilde…

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